Deux ans après avoir lancé une série de mesures pour redresser la deuxième ville de France, le chef de l’Etat s’y rend à nouveau de lundi à mercredi. Au menu : la sécurité et l’école, considérés comme des sujets prioritaires, mais aussi les transports ou le logement.
Le chef de l’Etat du lundi 26 au mercredi 28 juin, est en déplacement dans la deuxième plus grande ville de France. Un déplacement inhabituellement long pour le président de la République, présenté comme l’« acte II » de son déplacement de septembre 2021, qui s’était étiré, déjà, sur trois jours. A l’époque, E. Macron avait annoncé une série de mesures pour répondre aux difficultés structurelles de l’une des « villes les plus pauvres et les plus vibrantes » de France, selon ses mots, dans plusieurs domaines : l’école, la sécurité, le logement ou les transports. Un plan à grand renfort d’argent public : 5 milliards d’euros ont été distribués, permettant un investissement global de 15 milliards, grâce aux financements conjoints des collectivités.
La ville de Marseille, longtemps abandonnée par l’Etat, faisait soudain l’objet de tous les égards. « La décennie qui vient transformera Marseille et fera d’elle une capitale de la Méditerranée. Indépendamment de la vie politique, je suis sûr que quelque chose va se passer à Marseille, car les conditions de possibilité d’une réinvention du lieu et d’une réappropriation sont là », s’enflammait le chef de l’Etat.
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