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Photo du rédacteurBenjamin Spiesser

Un montant colossal : près de 650 millions d’euros de dégâts estimé à la suite des émeutes


Voiture brûlée à la suite des émeutes
Voiture incendiée

Une facture salée pour les assureurs

Le montant des dégâts causés par les violences urbaines en France atteint désormais la somme colossale de 650 millions d'euros. Cette facture, révélée par la fédération professionnelle France assureurs, connaît une augmentation significative par rapport à l'estimation initiale de 280 millions d'euros la semaine précédente. Pas moins de 11 300 déclarations de sinistres ont été enregistrées auprès des compagnies d'assurance du pays.

Le coût de ces violences urbaines concerne principalement les biens sinistrés des professionnels et des collectivités locales, représentant près de 90% du total. Florence Lustman, présidente de France assureurs, souligne que les dégâts subis par les particuliers pour leurs véhicules personnels constituent le reste de la somme. Parmi les 650 millions d'euros évoqués, les sinistres touchant les biens professionnels représentent 55%, tandis que ceux des collectivités locales en constituent 35%, selon France Assureurs.

Face à cette situation, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a appelé les assureurs à prolonger les délais de déclaration, à réduire les franchises et à indemniser rapidement les professionnels victimes des émeutes. Les banques ont également été invitées à faire preuve de compréhension. Certains assureurs, tels que Covea (regroupant MMA, Maaf et GMF), la Macif, BPCE, Crédit Agricole, Crédit Mutuel, Axa, Generali et Société Générale, ont répondu favorablement en annonçant des mesures spécifiques pour les victimes.

Déjà plus importants qu'en 2005 : les assureurs font face à des sinistres très différents

Florence Lustman estime que la nature des sinistres liés aux violences urbaines diffère grandement de ceux de 2005. À l'époque, les dégradations et incendies de véhicules représentaient plus de 80% des sinistres, étalés sur quatre semaines, pour un coût total de 204 millions d'euros. Il reste à voir comment les assureurs réagiront cette fois-ci. En effet, à l'époque, un bras de fer avait opposé les assureurs au gouvernement sur la question de la responsabilité de l'État dans de tels événements.

Le scénario des violences urbaines évolue, et les assureurs sont confrontés à des sinistres d'une nature différente. L'avenir dira comment cette situation sera traitée et si les assureurs adopteront une position similaire à celle de 2005. Dans tous les cas, la bataille entre les compagnies d'assurance et le gouvernement sur la responsabilité de l'État reste un enjeu important dans ce contexte sombre et complexe.



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